Nicola Tesla l’a dit il y a plus d’un siècle, et c’est que cet ingénieur et visionnaire, en avance sur son temps, a fait remarquer vers 1890 que, si nous étions capables de collecter l’énergie solaire que reçoit le désert du Sahara, nous pourrions répondre aux besoins énergétiques du monde entier pendant plus d’une génération. Ainsi, non pas aujourd’hui, par manque de ressources, mais sûrement les générations futures d’enfants et de petits-enfants pourront vivre sans avoir à penser à la consommation d’électricité de leur vie.
La réalité nous conduit à la déception que cette idée folle que Tesla a avouée à l’époque n’ait pas encore été réalisée. Les ingénieurs d’aujourd’hui ne sont pas non plus si fous, pas plus que les ressources disponibles pour faire face à l’énorme dépense économique que cela entraînerait. Bien que nous disposions d’une technologie suffisante pour répondre aux besoins énergétiques d’un foyer moyen en France.
Grâce à la bonne enclave géographique dans laquelle notre pays est situé, nous bénéficions d’une optimisation rentable pour l’utilisation de l’énergie solaire. Il nous suffit de savoir comment tirer parti de ces ressources et de profiter des nombreux avantages qu’offre la maîtrise de la consommation d’énergie de notre foyer.
Bureaucratie et économie, les grands obstacles
Le système photovoltaïque est destiné à marquer un tournant dans l’ordre énergétique actuel, mais le prix et les obstacles bureaucratiques restent les principaux inconvénients pour le citoyen moyen qui souhaite installer des panneaux solaires dans sa maison. Les derniers progrès de la nouvelle législation qui devrait permettre d’avancer pour un pays durable sont en cours, mais ses procédures n’ont pas fini de faire ressortir certains de ses points, ce qui est à l’origine du retard actuel.
Le règlement qui jette les bases de la situation de l’énergie solaire pour l’autoconsommation en France, approuvé par le Conseil des ministres, détaille plusieurs incongruités qui n’ont pas encore été comprises (imposées au Soleil) et certaines interdictions, comme l’installation d’un seul générateur qui relie plusieurs consommateurs, éliminant la possibilité d’installer des panneaux solaires sur des bâtiments comportant plusieurs maisons ; qui ont ralenti la progression vers un pays beaucoup plus respectueux de l’environnement et de ses économies d’énergie au niveau national. En outre, il existe également des obligations à remplir, comme celle de disposer d’un toit adapté à l’installation de panneaux photovoltaïques.
Toutefois, pour la majorité des consommateurs qui envisagent d’opter pour ce modèle de consommation d’énergie, en investissant dans un projet qui se traduira par une réduction (à moyen terme) de leur facture d’électricité, le principal facteur qui continue de conditionner leur décision reste le portefeuille. Combien de panneaux sont nécessaires, quel investissement le changement impliquerait-il, et combien et quand commencerai-je à économiser ?
L’investissement en vaut-il la peine ?
La réalité est que de nombreux facteurs interviennent pour donner une réponse claire et concrète à cette question. Ce que nous pouvons dire, c’est que l’autoconsommation n’est viable que si le consommateur peut adapter sa consommation aux heures d’ensoleillement (c’est-à-dire profiter de la lumière du jour et de l’énergie solaire pour effectuer la plupart des tâches qui nécessitent une plus grande consommation) ou, à défaut, installer une batterie qui lui permet de stocker cette énergie et de l’utiliser quand cela lui convient le mieux, ce qui augmente sans aucun doute l’investissement.
Toute installation d’autoconsommation peut être réalisée à partir de 6 000 euros, dont 35 % correspondent au prix des plaques, 35 % aux frais et procédures administratives et les 30 % restants aux travaux effectués pour son installation. Par conséquent, la période d’amortissement dans une maison s’élève en moyenne à environ 16 ans, avec une petite marge par rapport aux 20 ou 25 ans de garantie de l’installation.